Je vous propose de partager et de transmettre l’expérience d’une Gestaltiste au pays des Géants; Entre Gestalt et Magie… Voyage aux confins de la réalité ordinaire et non ordinaire.
Je porte en moi la mémoire vive de l’évolution de l’humanité selon la Tradition Primordiale ésotérique : Sirius, l’atlantide, le Pays Basque, l’Egypte…
(Texte de 2021 écrit pour le Livre )
C’est la psy en moi qui n’ouvre pas totalement la porte à la sorcière.
Et pourtant j’ai déjà fait un sacré chemin (voir un chemin Sacré!) dans ce domaine pour que mes deux “identités” s’apprivoisent, fusionnent, se complètent…Des années d’un parcours pour la psycho-énergéticienne d’aujourd’hui qui commence lors de ma première initiation au Reiki Usui en 2007.
Quand nous nous rencontrons enfin, Blandine et moi, nous avons déjà chacune un parcours bien fourni en la matière… “Elles sont déjà bien barrées” pourraient dirent certains, voire nos petites voies intérieures!
Je viens de boucler un cycle d’enseignement chamanique de 2 ans qui parachève un long chemin thérapeutique.
Mais le moins que je puisse dire c’est que je n’ai pas reconnu ma fibre thérapeutique immédiatement alors que Blandine peut se vivre peintre depuis l’enfance. Cela m’a pris du temps avant d’écouter mon corps et mon coeur et pas seulement mon mental.
Je viens d’une famille où le domaine de la psychothérapie ( allègrement confondu avec la psychiatrie d’ailleurs) est plus que suspect. Un grand-père interné pendant 2 décennies, entre autres, ça laisse des traces…sur la partie émergée de l’iceberg familial. Mais ça donne aussi envie de réparer la folie de ce vécu. Ce que je ne me suis autorisée qu’à partir de la trentaine une fois cochée la case rassurante du passage en entreprise. Mais la peur de sombrer dans l’inconnu, la non conformité ou le délire m’a longtemps empêché de trouver mon “être-sorcière”. Un concept à définir par ailleurs… J’y reviendrai.
Après quelques tentatives pour m’envoler, j’ai longtemps préféré vivre le monde selon les codes rassurants de mon mental tout en étant tout à fait incapable de rester vraiment dans le moule.
Petite je voulais être archéologue, égyptologue précisément. Je me souviens encore de mon émerveillement quand la professeure d’histoire-géographie a abordé le sujet en 6ème. Je peux même encore décrire la table où j’étais assise quand j’ai écouté ce premier cours sur l’antiquité égyptienne. Une révélation !
Voila, j’avais 11 ans et j’avais définitivement trouvé ma voie. Enfin je croyais. Disons que mon enthousiasme s’est vite fracassé sur les remarques limitantes de mes parents (qui ne doivent d’ailleurs même pas s’en souvenir). Mon hypersensibilité a ensuite pris cela pour une sentence d’impossibilité définitive. Quelques encablures plus tard, j’optais pour l’architecture… du moins dans ma tête, cette fois-ci. J’ai couvé cette nouvelle envie jusqu’à ce que la cruelle réalité ne s’impose à moi : je n’allais pas faire d’études supérieures comportant une dominante mathématique !
J’ai ensuite une première fois arrêté de déplier mes ailes pour me couler dans le moule qui me semblait convenir à mon entourage immédiat et favoriser mon adaptation à mon milieu. Et j’ai travaillé dans le commerce international pendant 8 ans. Pas vraiment malheureuse et somme toute compétente. Mais pas vraiment heureuse non plus. Je trouvais les enjeux… médiocres.
La naissance de mon premier enfant m’a conduit en thérapie. A la naissance du deuxième, j’ai commencé ma formation en Gestalt pour devenir psychothérapeute. A l’arrivée du troisième, j’ai été initiée au Reiki. Chacune de mes grossesses m’a, de fait, re-donné naissance et ramené sur mon chemin intérieur.
Accompagner les autres sur leur propre chemin, être thérapeute, c’est finalement mon ajustement le plus créateur par rapport à mes rêves d’adolescente. Dans ma pratique, je participe à des fouilles qui mettent à nue les ruines du passé et les trésors enfouis avant de reconstruire un présent actualisé.
Le fil conducteur de mon travail personnel, le symptôme le plus évident, a toujours été le rapport à mon corps où comment j’ai dû très tôt museler les informations qui auraient pu me parvenir par son intermédiaire. J’ai trouvé refuge dans mon mental, qui peut être puissant. Au point de nier ce corps, de vivre presque comme anesthésiée dans ma tour d’ivoire. Jusqu’à ma première grossesse et la rencontre avec cette première demoiselle qui m’a renvoyé à ma petite fille intérieure qui avait tellement besoin que je m’occupe d’elle, enfin.
LA GESTALT est une méthode de psychothérapie, élaborée dans les années cinquante par un neuropsychiatre allemand, qui s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste relationnelle. Elle vise à développer l’autonomie, la responsabilité et la créativité (c’est pas pour me déplaire même si à l’époque je m’imaginais tout à fait nulle sur le sujet… je vais être servie!). Elle prend surtout en compte la personne dans toutes ses dimensions (sensorielle, affective, intellectuelle, sociale et spirituelle… ça tombe bien aussi pour ce qui va suivre!). C’est une thérapie globale qui permet une vision unifiée de soi ainsi qu’une prise de conscience des dysfonctionnements anachroniques qui nous poussent à des conduites répétitives.
Ce qui me plaît particulièrement, c’est sa vision optimiste de l’être humain avec cette idée que “l’on peut toujours faire quelque chose de ce qui nous est arrivé”, pour paraphraser Sartre et l’existentialisme qui fournit une référence importante à la Gestalt. Ce que j’apprécie tout autant , c’est l’implication contrôlée du thérapeute qui est très conscient d’être partie prenante de l’expérience, de co-créer le processus thérapeutique avec son client. C’est cette lecture qui m’a permis également d’appréhender très vite et en conscience le processus thérapeutique que Blandine et moi avons co-construit ensemble… même si le cadre thérapeutique ne s’est pas adapté à notre rencontre.
Plus qu’une méthode, la Gestalt est un art de vivre qui s’applique aux domaines de la psychothérapie comme du coaching, en individuel et en entreprise. C’est une manière d’interagir avec mon monde quelqu’il soit, qui me sert de posture de fond. La Gestalt est ce filet sur lequel viennent se poser toutes mes autres pratiques afin de s’assembler et se compléter avec cohérence.
C’est d’ailleurs tellement présent dans ma façon d’être au monde, que l’un des premiers élèves que j’ai formés à la maîtrise-enseignante de Reiki Usui, est allé se former à la Gestalt.
“Mais enfin Fabienne, tu ne te rends pas compte à quel point tu es gestaltiste! C’est dans ton ADN…tu es une sourçière gestaltiste avant tout!”
La Gestalt m’a donc permis de faire mon premier gros travail thérapeutique et de commencer à me rendre à moi-même, au point de voir émerger mon envie d’être une thérapeute professionnelle. Un premier coming-out… dans une famille traumatisée par les abus de la psychiatrie (electrothérapie sauvage, internement abusif…) dans les années 70 et 80.
Au bout de 10 années de formation, je suis devenue Gestalt-thérapeute. Depuis 2004, j’exerce ce métier avec la sensation vivifiante d’être la bonne personne à la bonne place, même si mon champ d’intervention n’a eu de cesse de se modifier, d’évoluer et de se métamorphoser au gré de mes expériences personnelles.
Lorsque je me suis installée dans mon cabinet il y a 15 ans, j’ai fonctionné comme j’en avais l’habitude en entreprise, en prenant contact avec tous les professionnels du secteur pour “sentir” cette nouvelle “aire de jeu” qui devenait la mienne.
Une petite équipe de thérapeutes venant de tous horizons s’est rapidement constituée en réseau autour de mon cabinet. Des collègues (et amis !) qui se retrouvent toujours avec plaisir, encore aujourd’hui, autour de leurs considérations professionnelles et personnelles, avec cette envie constante de partager nos découvertes, nos envies et nos difficultés éventuelles. Un groupe à géométrie variable en fonction des aléas et choix de vie de certains qui les poussent plus loin et des nouveaux venus qui viennent avec leur enthousiasme tout neuf.
C’est au sein du regroupement des “Orties” (un nom issu de l’acharnement de mon amie Geneviève à nous faire goûter les orties sous toutes ses formes!) que j’ai rencontré le Reiki.
LE REIKI USUI
Parmi les Orties se trouvent des initiées au Reiki. A ce moment là de ma vie, ce mot ne m’évoque absolument rien. La curiosité me pousse néanmoins à accepter leur proposition d’assister à une soirée-partage Reiki. Cela consiste en une réunion d’initiés qui échangent des soins Reiki et invitent des non-initiés à découvrir cette pratique.
Le Reiki (“Énergie universelle de vie” en japonais) est une pratique millénaire de guérison naturelle par imposition des mains redécouverte au Japon au 20ème siècle par Mikao Usui (1865-1926). Basée sur des écrits datant de plusieurs siècles, cette méthode holistique de soins énergétiques est enseignée hors du Japon depuis 1938. Elle ne remplace aucun traitement médical mais peut le compléter. Elle agit sur divers plans : physique, émotionnel, mental et spirituel. C’est un soin qui va rétablir la bonne circulation des énergies dans les différents corps subtils.
“La pratique évite d’isoler le symptôme et de le traiter séparément. Elle donne de l’énergie à tout le corps avec l’aide des positions des mains. Ceci permet au corps de guérir par lui-même.” Franck Arjava Petter, Feu de Reiki.
Le Reiki pourrait être comparé au magnétisme, à la différence que le praticien n’utilise pas son énergie personnelle mais une énergie qui vient de l’extérieur. Grâce à l’ouverture de son “canal” reiki suite à son initiation. Cette Énergie Universelle de Vie auquel se connecte le praticien Reiki pour la rediriger vers son client est présente en toute chose vivante dans l’univers. Chacun de nous la canalise à minima depuis sa naissance mais l’initiation redonne la capacité de l’utiliser en conscience pour son plus grand bien être et celui d’autrui.
Ce que j’apprécie particulièrement dans le Reiki, c’est que sa pratique ne nécessite aucun don particulier, il suffit d’être volontaire pour recevoir l’initiation d’un Maître Reiki dont la lignée remonte à Mikao Usui… et la magie du Reiki réside dans son utilisation ! Evidemment comme dans toute thérapie, le principal écueil reste le refus de guérir de ceux qui ont besoin de leur maladie pour exister au monde.
Tout comme la course à pied, nul besoin d’être un “élu” pour chausser des baskets ou canaliser l’énergie Reiki. Evidemment, tout le monde ne devient pas Usein Bolt ou un grand guérisseur mais nous ne sommes pas tous prêt non plus à suivre l’entraînement qui s’y rapporte !
Cela peut paraître surprenant mais c’est juste la réalité. Et surtout celle que j’ai vécue et que je vais vous raconter. Car mon apprentissage du Reiki fut loin d’être un long fleuve tranquille… je me demande encore comment j’ai réussi à persister !
Ma première rencontre avec le Reiki s’est donc faite “par hasard” un soir d’hiver. Je me souviens encore m’y être rendue sans vraiment d’attente mais très intriguée par ce qui avait l’air de mobiliser l’attention de mes nouvelles collègues. Je n’aime rien tant que de découvrir de nouvelles pratiques, de nouvelles sensations et j’adore être surprise par la vie. Je ne suis définitivement pas quelqu’un qui a peur du changement. J’en ai besoin, j’y aspire. Le pire pour moi, ce serait de faire la même chose pour le reste de ma vie. J’ai besoin de mouvement et j’ai une énergie vive. J’ai mis du temps à accepter l’idée que les autres ne fonctionnent pas sur le même rythme que moi…et que c’est très bien ainsi !
C’est la façon dont résonne le plus cette Roue de Fortune (arcane majeure du tarot de marseille) qui se retrouve en plein milieu de ma Roue des 22 clés énergétiques. Les archétypes de Jung, les arcanes du Tarot…deux outils qui font lien entre Blandine et moi et sur lesquels je reviendrai ultérieurement, tout comme la Roue 22.
Quand je rentre donc dans cette pièce où sont dépliées plusieurs tables de soins et où se sont retrouvés une dizaine de praticiens Reiki, je sens immédiatement se réveiller en moi une énergie bouillonnante que je reconnais et que je laisse dans l’ombre depuis longtemps. Je me vis comme un compteur Geiger qui capte des énergies invisibles mais bien réellement ressenties. Cela me dépasse. J’ai pourtant et singulièrement l’impression d’avoir trouvé un moyen de me permettre de sortir cette énergie en moi que j’ai du mal à appréhender et qui cherche son chemin.
Je ricane, je rigole… l’humour me sert à défléchir l’intensité de ce qui se passe dans cette salle pour moi.
Le premier soin Reiki que je reçois des mains de celle qui va devenir ma première enseignante de Reiki est d’une rare puissance. J’ai la sensation que des fluides se déplacent en moi. Je me relève d’ailleurs avec les jambes gonflées. Une première pour Isabelle qui suppose immédiatement que j’ai résisté à l’expérience… sans blague ! J’ai longtemps pris “lâchez-prise” pour une insulte, ce concept incompréhensible qui avait le don de m’irriter au plus haut point. Le Reiki va d’ailleurs me servir à passer au delà de la barrière de mon mental pour me reconnecter à ce corps qui fonctionne sur courant alternatif, un coup en mode forteresse, un coup en mode détente.
Mais tout d’abord je résiste.
Initiée en 2007 au 1er degré de Reiki Usui (qui en comporte quatre pour accéder à la maîtrise-enseignante que j’ai obtenu en 2010), je passe une année à vivre une curieuse et frustrante expérience avec ce nouvel outil. En effet, il devient courant que les personnes sur lesquelles je pose mes mains expriment leur contentement, voir louent la faculté que j’ai à canaliser intensément l’énergie Reiki … et moi je ne sens absolument rien. Je m’ennuie profondément pendant ces soins que je donne et à peine moins lors de mes auto-soins. Alors je laisse mon imagination vagabonder et je m’invente des histoires pour passer le temps. Enfin c’est ce que je crois pendant presque un an. Je persévère néanmoins. Etonnement. Je passe mon 2ème degré dans un état de colère comme si je me tapais la tête contre une porte résolument fermée. Néanmoins je commence à pouvoir observer des résultats tangibles même si la question de mes perceptions reste problématique. Les amis qui me servent alors de cobaye sont formels. L’un a pu sortir du cycle de l’insomnie et retrouver son sommeil tandis que l’autre a pu enfin lâcher prise émotionnellement… un comble !
Quelques semaines plus tard, lors d’un atelier de pratique du 2ème degré où je m’exerce avec mon amie de longue date, Miel, je vais franchir une étape pour le moins décisive.
Alors que nous effectuons un exercice où il est question d’aller interroger l’enfant intérieur en chacune de nous, je renâcle comme une sale gosse…
- “ mais puisque je te dis que ça ne sert à rien ! je ne sens rien, il ne se passe pas grand chose pour moi quand je donne un soin reiki! Franchement c’est peine perdue
- Mais essayons tout de même… Arrête de chercher un résultat à tout prix et d’avoir surtout des idées préconçues sur ce qu’il doit se passer et vit l’expérience. “
Je me laisse finalement convaincre et nous commençons le soin. A la fin de celui-ci, Miel m’interroge.
- “Alors, raconte moi tout ce que tu as vécu quand tu as posé les mains sur moi. De mon côté, j’ai senti que l’énergie Reiki passait puissamment de tes mains à mon corps et j’ai beaucoup apprécié.
- Bah, j’ai rien senti comme d’habitude ! Et je me suis racontée une histoire…
- Mais quelle histoire ?
- Et bien, tu sais que j’ai beaucoup d’imagination…alors je trouve une idée de départ et je brode autour pour m’occuper l’esprit. Rien de bien important.
- Mais, raconte moi, enfin !
- Si tu veux…
Et je raconte à Miel une longue histoire tout en couleurs et riche de détails. Le récit d’une petite fille aux boucles blondes qui se rend en voiture avec ses parents (description des parents et couleur de la voiture à l’appui!) dans une maison de pierres dans un décor de montagnes….
- “Mais enfin, Fabienne, c’est dingue… c’est moi, ce sont mes parents, dans notre voiture et dans la maison de mon enfance ! Tu ne sens peut être rien dans ton corps physique mais tu captes des informations à un autre niveau que tu ne pouvais pas connaître !
Estomaquée ! Jamais je n’aurai pu imaginer cela. Dans un premier temps, je ne sais pas du tout quoi faire de cette information. Des questions se précipitent. Cela veut dire que je suis médium ? que je suis canal, comme on dit maintenant? Peut être que c’est juste un hasard, cette fois-ci ? Comment je vais bien pouvoir raconter un truc pareil à mes proches ?
L’avenir et les expériences suivantes me permettront en fait de valider la véracité des informations que j’obtiens en posant mes mains sur les gens.
J’ai 39 ans, je pratique la psychothérapie depuis quelques années déjà et je m’apprête à boucler mon 3ème cycle de Gestalt-thérapeute en soutenant l’article que j’ai écrit. Je peux même prétendre à être titulaire du Certificat Européen de Psychothérapie…Le graal ! Enfin je me sens légitime dans cette nouvelle carrière, dans ce nouveau cadre de référence.
Et au milieu de ce tableau idyllique qui comble mon besoin de repères sécurisants… se profile subitement la caravane de Madame Irma !
S’il s’avère que j’aime les surprises, celle-ci s’avère compliquée à gérer. Je n’ai pas été élevée au pays des fées et des lutins, je vis avec un homme ayant fait de brillantes études scientifiques, je suis mariée avec 3 enfants… rien de très exotique à ce stade. Et même si j’ai toujours eu le sentiment d’être en décalage vis à vis des gens de mon âge, de mon milieu d’origine, même si l’environnement n’a eu de cesse de me renvoyer une certaine différence, cela est tout autre que d’envisager que je puisse canaliser des informations précises en mettant mes mains sur le corps de mes clients.
Et d’où viennent elles d’ailleurs ces images ?
Mon enseignante Reiki m’explique que mon initiation Reiki a réveillé mes capacités extra-psychiques. Ca s’écrit comment sur un CV, ça ?!
LE REIKI DHARMA
Isabelle me propose alors, comme une évidence selon elle, de m’initier au Reiki Dharma, la voie chamanique du Reiki, qui semblerait tout indiqué au vue de mes nouvelles “capacités”… Tout cela est bien mystérieux. Néanmoins j’ai besoin d’explications et d’éclaircissements sur ce qui m’arrive et je suis prête pour cette nouvelle aventure.
Dans un premier temps je ne comprends pas le lien entre chamanisme et Reiki. Mais il est clair que c’est l’initiation au Reiki Dharma qui m’amènera à travailler avec mes deux principales enseignantes en chamanisme…et qui préfigure ma rencontre avec Blandine et l’alchimie.
Le Reiki Dharma et ses transferts d’énergie permet d’élever les vibrations de l’initié et de développer ses dons et facultés psychiques. Il permet de mettre chacun sur son chemin de vie au cours d’un processus de transformation personnelle intense qui passent par de justes épreuves et de grandes satisfactions, toujours pour aller vers plus de cohérence.
Le Dharma a répondu à mon attente d’exigence (et d’efficacité!) dans mon travail d’évolution personnelle et spirituelle. A partir du moment où je me suis engagée, corps et âme, sur cette voie, les outils se sont mis en place et les rencontres se sont produites pour m’aider à grandir en compréhension. Comme par magie. Parce que “l’âme a agit”.
Rencontre avec l’Energie Bleue des Géants
(pour Oshun, fin 2018)
Le bleu a toujours été ma couleur depuis toute petite… avec le rouge… mais toujours le bleu.
La porte de mon cabinet est bleue et ce lieu, je l’ai baptisé il y a 15 ans déjà : « La Porte Bleue ». Le premier tableau que je me suis offert pour l’inaugurer se nomme « Les Portes Bleues » et il est bleu… et rouge.
Bleu comme le manteau de l’Hermite du Tarot (l’arcane présent dans la maison de ma guérison et dans celle de mon idéal d’excellence), bleue comme ta cape quand je t’ai rencontré en forêt de Fontainebleau la toute première fois.
Quand je t’ai raconté au téléphone cet été là où j’en étais avec les Géants, tu m’as demandé de mettre cette histoire par écrit. C’est curieux comment l’information que je dois écrire revient en permanence… depuis qu’Olivier m’a dit un jour il a environ 20 ans qu’un jour j’écrirai un livre.
Quand je me suis mise en chemin, quand mon travail énergétique à débuté (en conscience) avec le Reiki Usui il y a 11 ans et surtout avec le Reiki Dharma ensuite (la voie chamanique du Reiki), j’ai rapidement rencontré Miryam, une guérisseuse traditionnelle mexicaine qui venait en France pour la première fois. En fait, c’était la première fois qu’elle quittait sa communauté au Mexique à l’invitation d’un ami français pour proposer son travail en France pendant quelques semaines. J’ai cheminé avec elle quelques années comme élève puis comme assistante. A mon tour, je l’ai initié au Reiki Dharma avant que nos chemins se séparent… et que je te rencontre !
Miryam fut la première à me parler de cette incroyable énergie qui m’habite. Elle me disait que ma seule présence l’amenait à dire plus de choses, plus de secrets qu’elle ne voulait et n’était autorisée par sa communauté à révéler. Cela m’étonnait. Je ne comprenais pas comment je pouvais avoir un tel pouvoir. Elle me disait aussi que j’étais vraiment une enfant de la Terre et je ne comprenais pas car je me sentais décalée par rapport aux autres, parce que je me sentais…d’ailleurs.
Puis nous nous sommes reconnues sur ce parking dans la forêt en juin 2014. Tu es venue directement dans ma voiture alors que je ne venais que pour te rencontrer… au milieu de 80 personnes. Avec ta sublime cape en laine bleue au milieu de toute cette pluie !
Deux ans plus tard, je suis prête à venir travailler avec toi en individuel et je viens à Conduzorgues pour la première fois en juillet 2016. Je te demande de m’aider à reprendre pleinement possession de mon énergie féminine, à récupérer mes pleins pouvoirs en tant que femme, déesse et prêtresse… c’est du moins ce que je comprendrais plus tard.
Et là, tu me dis que tu n’as jamais encore rencontré la vibration qui m’habite, que tu ne peux pas mesurer mon taux vibratoire et que c’est la première fois que tu installes la Merkabah chez quelqu’un lors du premier voyage. Lors d’un travail où tu me demandes de visualiser l’énergie du plaisir dans mon corps et de te dire à quoi cela ressemble, je vois des billes de lumière bleues et or qui sortent de mon plexus et se répandent dans l’univers. Tu me dis à ce moment que le Bleu est ma couleur, celle à utiliser pour tout mon travail avec toi. Dans la hutte qui suit notre travail, tu sens cette vibration qui se lève, entre et sort alors que la porte est bien fermée. Tu t’interroges sur le fait de devoir faire une extraction ou non… « this is not who you are… you got other things to do with it ! »
De fait, pendant les 40 jours suivants, je n’ai vu que du bleu… des capes bleues… la tienne… puis la mienne que tu me donnais lors d’une initiation. Le jour de Marie Madeleine, je fais une méditation guidée où je reçois une « clé » pour ma route : une croix Ankh et son manuel d’activation pour l’utiliser lors de mes soins.
En novembre 2016, lors d’un protocole de récupération d’âme selon l’Oracle d’Isis, j’active ma Merkabah et je me retrouve sur… Sirius, où on me demande d’être un messager, une coordinatrice…mais de quoi ?
En août, nous concluons notre phase de travail sur le Trône d’Isis dans l’Aude. La puissance du Verbe d’Isis que nous utilisons pour déclarer nos intentions ouvre une immense porte en moi. Il n’y a plus de retour possible en arrière. C’est parfait. C’est intense et… implacable, incontournable ! Je sens que je suis à l’aube d’un grand changement mais cela reste encore bien flou. Tout ce que j’avais prévu comme activités professionnelles de rentrée s’annule… mes repères semblent pulvérisés. Mon énergie n’est plus à cet endroit. Je ne panique plus. Je lâche prise et j’attends le meilleur avec curiosité et excitation.
Il s’agit maintenant d’assumer la Sorcière en moi.
Fin septembre, tu nous retrouves quelques jours à Fontainebleau avant de partir en Egypte où nous vivrons avec toi 3 semaines d’initiations intenses par l’intermédiaire des petits glands ramassés en forêt et que j’ai chargé de nos énergies à Sylvie et moi. Tu nous parles de ton école pour la première fois et je me sens faire partie de ce premier cercle depuis tellement longtemps…comme une évidence. A cette occasion tu me demandes de t’initier au Reiki Dharma… encore une répétition de l’histoire… curieux.
En octobre 2017, je rencontre Blandine qui vient à moi pour que je l’aide à reprendre pied dans sa vie. Blandine est peintre. Elle peint des ailes et fait émerger l’âme des gens dans la couche picturale. A cette période de sa vie, elle se sent pulvérisée. Elle n’arrive pas à vivre de son art, elle est au bord du gouffre moral et financier mais ne veut pas faire de compromis avec son idéal de vie. J’accepte cette mission. Cette femme et ses valeurs me plaisent. Notre travail va l’amener à accepter son incarnation terrestre et à prendre conscience qu’elle aussi doit faire son job de sorcière moderne.
Début novembre, lors d’une méditation, El Morya, un de mes guides Reiki me dit de porter des vêtements bleus et de mettre des bijoux en lapis lazuli pour aider mon travail à se concrétiser.
Puis j’initie à la maitrise de Reiki Karuna mes élèves les plus avancés, eux-mêmes thérapeutes et maitres-enseignants de Reiki Dharma. Quand je travaille avec ce groupe de 6 personnes (plus Sylvie qui se joint régulièrement à nous), l’énergie est telle que nous recevons beaucoup d’informations et de guérisons pour chacun de nous et pour notre mission de groupe. Ce jour-là, quand lors de l’initiation de Frédéric, je vois 5 anges dorés en attitude de guerrier descendre devant nous et nous demander si nous sommes prêts à remplir notre rôle pour le genre humain. Notre réponse affirmative leur fait préciser qu’ils vont nous ouvrir les portes et que nous saurons en temps utiles de quoi il s’agit…Encore bien mystérieux.
Fin novembre, Blandine arrive à mon cabinet avec des ailes… tes ailes, me dit-elle. Elle me dit que cette démarche est inhabituelle de sa part mais que c’est une évidence pour elle. Elle ne voit que moi pour porter de telles ailes de Phénix, porteuse de l’énergie du Diable. Cela me déconcerte, me bouscule…comme une énergie que je sais mienne mais que je n’ai pas fini de me réapproprier. Elles sont directement en lien avec ma déclaration d’intention sur le trône d’Isis. Je sais immédiatement qu’il s’agit d’une matérialisation de ce travail.
Lors de la soirée de partage de Reiki Dharma de décembre, je me vois traverser le tableau de Blandine et mettre mes ailes. Je m’élève dans le ciel et je répands de la poussière d’or sur le monde telle la Fée Clochette et me retrouve face à Merlin (mon tout premier guide Reiki) dans sa clairière. Je vole dans un nuage de poussière d’or qui se colore d’orange et de bleue. Merlin me dit que j’ai enfin fait le chemin et de grandes portes s’ouvrent au fond de la clairière.
Tout l’hiver 2017, je travaille à pulvériser ce qui ne me convient pas dans ma relation avec Olivier. Ca secoue, ça tangue, ça nettoie en profondeur…Lilith est à l’œuvre !
Dans mon référentiel, je commence l’année 2018 avec une météo en arcane 9, l’Hermite… je sais que je vais boucler un cycle et en finir avec ce qui n’a plus lieu d’être. Pour aller vers ma guérison. En cette première période de l’année (jusqu’à Pâques), l’Hermite rencontre le Pape (l’arcane présent dans ma maison 4, celle de mon talent naturel) et mon travail à faire en cette période s’incarne dans l’énergie de L’empereur. Hermite, Pape et Empereur, cette voie du Père me parle de restructuration en profondeur, de réorganisation. Comme à l’habitude, j’active régulièrement les symboles du Reiki Dharma cachés derrière les arcanes du tarot pour me permettre de soutenir en conscience le travail à faire.
En mars, j’organise un stage dans l’atelier de Blandine pour que mes collègues thérapeutes et moi-même puissions vivre le travail de Blandine et comprendre comment collaborer avec elle pour le bénéfice de nos patients communs. Pour avoir vu son travail sur la toile d’une patiente commune, je suis très intriguée. J’y ai en effet reconnu le portrait de l’homme que je voyais lors de nos soins Reiki. Le travail de Blandine me semble faire le lien entre visible et invisible. Ce stage va se révéler très fort et très puissant pour tous les thérapeutes que nous sommes, pourtant très habitués à travailler sur eux. Je vois émerger un visage d’homme contemporain, très punk, très ambigu, très… tout. Tous le reconnaissent comme mon énergie : « c’est tellement, toi ! ». Justement… moi je suis déçue. Je voulais rencontrer autre chose, je suis déçue, je reste sur ma faim.
Trois jours plus tard, je suis dans la crypte de la basilique de Vezelay où je déclare à nouveau mon intention d’incarner la vision de mon âme. Entre Jésus et Marie-Madeleine, je reçois à nouveau une vision que je connais bien et qui revient depuis 15 ans : celle d’un centre de thérapies pluridisciplinaires en pleine nature, un bâtiment fait de verre et de bois où travaille toute une équipe.
Le lendemain, Blandine m’explique que si je suis déçue de mon travail c’est qu’elle a du arrêter mon premier geste pour que cela puisse rentrer dans le format de la toile. Cela fait tellement sens à ma sensation d’avoir toujours dû faire « rentrer » mon énergie dans les formats des autres, dans des cases trop étroites pour moi. Elle me propose de faire un autre Essuyé sur une plus grande toile.
Le 24 avril 2018 voit la naissance de celui que j’ai baptisé d’un nom polynésien, Tahitoa, « le guerrier qui vient de loin ».
Sur une toile d’1,5m x 1,5m émerge la tête d’un Géant sur le mur de mon salon. Trois heures de travail intense. C’est éprouvant mais là… il se passe quelque chose ! Comme pour les ailes, il s’agit d’une proposition que je ne comprends pas dans sa totalité immédiatement mais je sens que c’est juste et cela me met en travail. Comme pour les ailes, c’est une énergie que je n’ai pas encore fini de me réapproprier. La physionomie de Tahitoa est étrange, les traits de son visage sont ambigus, son regard est mystérieux. Il semble chercher à me délivrer un message, tranquillement et sereinement mais intensement. Pendant quelques semaines, Tahitoa s’invite dans mes soins énergétiques. Je ne comprends pas encore de quoi il s’agit et de quelle nature est notre « collaboration ». Quel est le sens de son entrée en scène dans ma vie ?
En mai, nous arrivons à nous joindre au téléphone et tu me rappelles nos déclarations sur le Trône d’Isis : « If you are ready, take the throne ! ». Je continue à faire appel à Tahitoa et à son énergie pour m’aider dans mes soins. Un jour, il me secoue en m’expliquant que je n’ai pas me connecter à lui comme à une énergie extérieure à moi-même. Mais de quoi parle-t-il ?!
En juin, tu viens sur Paris et tu rencontres le portrait de Tahitoa qui t’arrache un cri de surprise. Ensuite, tu me parles de la Légende des Premiers Géants de la Terre que l’on retrouve dans toutes les civilisations et dans toutes les traditions. C’est la première fois que j’en entends parler et cela commence à faire sens.
Lors de la soirée de Reiki Dharma avec le groupe des maitres Reiki, nous nous connectons à Tahitoa qui nous emmène au centre de la Terre. Après avoir plongé et traversé un lac souterrain, nous émergeons tous dans une grotte souterraine ou il nous attend. Aux côtés de Frédéric et suivis par les autres membres du groupe, tels le principe féminin et le principe masculin, nous sommes conduits par Tahitoa au fond de cette cathédrale de pierre. Il attire notre attention vers un puits creusé à même le granit d’où sort une incroyable lumière blanche bleutée qui illumine le fond de la grotte. Je remarque alors que nous sommes tous de la même taille dans cet endroit surprenant. Tous des Géants. Tahitoa plonge la main dans le puits et en sort de grosses boules bleues de la taille de boules de billard. Il me dit de les prendre pour les remonter à la surface de la Terre. Comme je lui fais remarquer que c’est bien trop gros, bien trop lourd, il les transforme en billes et nous en remplit les poches. Je lui demande à quoi cela sert… Il explique :
« Nous, les premiers Géants, sommes à l’origine du démarrage de la vibration de la terre à l’origine de l’humanité avec cette énergie bleue. Nous sommes à nouveau au travail pour aider les habitants de la terre à modifier leur vibration en vue des changements qui se préparent sur la Planète Bleue. Aujourd’hui, nous avons besoin de la coopération des terriens car votre niveau de conscience global à évolué. »
Voila enfin le sujet de la mission que nous avons acceptée il y a 7 mois !
Je comprends enfin que je porte l’énergie des premiers géants de la terre, que je suis de cette lignée également. L’information m’est donnée que j’ai à aider à faire naitre les nouveaux enfants de la terre (de fait, toutes les jeune femmes qui passent par mon cabinet finissent toujours par tomber enceinte… un blague avec mes collègues et olivier !) et à former des thérapeutes pour cette nouvelle génération (« ton cabinet, c’est une pépinière de thérapeutes » me dit Sylvie)
Tahitoa nous dit que nous sommes « Les Chevaliers du Zénith », des guerriers de la lumière… qui viennent de loin, eux aussi.
Il me semble alors que toutes sortes d’informations me reviennent à l’esprit et se recoupent. Les synchonicités se développent. Tout devient cohérent. Le puzzle semble s’emboiter avec une facilité déconcertante qui me fascine. La magie en action opère sous mes yeux…
Je me souviens avoir lu quelque chose d’important dans « l’ancien secret de la fleur de vie » de Melchizedech. J’ouvre cet ouvrage et je tombe sur un paragraphe où je peux lire que « Thot affirme qu’il y avait des géants sur la terre…venus de Sirius. La fusion de 7 géants engendra une flamme blanc-bleu que les Anciens nommaient Fleur de vie, et cette flamme fut placée dans les entrailles de la terre. Les Egyptiens désignent cette matrice sous le nom de Halls d’Amenti. Il s’agit d’un espace dans la 4ème dimension qui, dans notre 3ème dimension actuelle, est localisé à environ1800 km sous la Terre et est relié à la Grande Pyramide de Giseh par un passage qui appartient aussi à la 4ème dimension. L’une des fonctions principales des Halls d’Amenti était la création de nouvelles espèces. »
Et voila comment tout fait sens… y compris ma passion pour l’Egypte Ancienne et le fait d’avoir besoin de réactiver mes pouvoirs de prêtresse d’Isis.
Pendant les semaines suivantes, j’expérimente ces billes bleues pour comprendre leur mode d’emploi et leur mode d’action. Je demande et reçois un symbole pour les activer plus facilement. C’est l’Ankh Bleu qui ressemble à une fleur et à la croix Ankh des égyptiens.
Je demande à Sylvie de m’aider à tester les billes. J’ai confiance dans son ressenti et dans son interprétation. Elle me dit que c’est un accélérateur de particules. Elle parle d’une action fulgurante de cette énergie de guérison qui ouvre des portes, des passages là où c’est nécessaire. Elle travaille au niveau cellulaire, dans la matière. Sylvie raconte que ça oxygène profondément ses tissus et qu’elle sent une dilation comme au yoga. « Cela remet de la vie et du mouvement au niveau cellulaire pour me permettre de déployer mon énergie jusqu’au bout. »
De mon côté, j’observe que pour activer ces billes, je visualise le puits de la grotte et les billes qui sont également stockées dans mon ventre et je les synchronise avec ma respiration. En utilisant mon souffle, je laisse remonter une bille de mon ventre vers ma bouche en passant par le canal central. Ensuite je souffle cette énergie bleue, bouche ouverte, et par tous mes pores. Comme dans la méditation « abracadabra » que tu nous as enseignée, j’ai la sensation d’être un aspirateur qui fonctionne en sens inverse. Je respire l’Ankh Bleu par tous les portes et je la diffuse par tous mes pores. Chamane Babyliss !
Septembre. Encore une fois, après avoir travaillé tout l’été à comprendre le sens de ma mission, mon agenda de la rentrée est complètement désorganisé et relativement plat… c’est déstabilisant. Je ne comprends pas pourquoi je dois encore en passer par là, cette année.
Je me laisse aller à vivre les intuitions qui viennent… je décide de programmer deux billes de Lapis avec l’énergie bleue. J’en prends une dans chaque main et je médite sur le sens de ce moment. L’énergie qui arrive dans mon corps est si puissante que je dois m’allonger sur le sol, bras en croix. Cela me rappelle l’initiation au symbole Maitre Dharma. Je reçois des informations. Je suis un pèlerin marchant dans un paysage lunaire et montagneux. Je semble physiquement épuisée. J’arrive au bout de mon chemin devant Moïse qui me confirme que je dois me reposer. Il m’envoie dans un refuge, un chalet en bois dans la montagne et m’explique que je dois prendre soin de moi en septembre pour guérir ma tendinite du genou. Il me dit que le travail m’attend en octobre. Je suis allongée sur un lit dans le chalet et mon regard se pose sur une belle cape bleue qui m’attend dans un coin de la pièce, sur un porte-manteau. Moïse me dit qu’en septembre, je dois prendre le temps d’écrire.
Le temps d’écrire l’histoire de cette rencontre avec ma Vérité, avec ma mission de vie.
Le temps d’écrire mon chemin de toutes ces années pour en arriver juste à cet endroit… afin de pouvoir à mon tour transmettre, guider, accompagner d’autres apprenties sorcières à la rencontre d’elles-mêmes.
Le temps de tracer les grandes lignes de l’atelier que nous allons co-animer avec Blandine « 4 saisons pour une révélation : voyage au cœur de soi-même ». La transmission immédiate de cette dernière année de travail pour matérialiser la vision de notre âme…
Le temps de savoir avec quel bagage je m’engage un peu plus loin sur le chemin…
Septembre 2018… et nous commençons avec le 1er groupe des ateliers du Phénix un nouveau cycle sans même le savoir, comme toujours.